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Mouv FM DANCE . France
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Description :
Mouv’ est un réseau de radio de Radio France à destination des publics jeunes.
La station Mouv', anciennement Le Mouv' jusqu'au , applique la stratégie arrêtée par le président de Radio FranceMathieu Gallet, dans le cadre de son projet global. Mouv' est désormais centré sur les cultures urbaines, le hip-hop et la musique électronique1.

Historique[modifier | modifier le code]

1995-1997 : conception et naissance du Mouv'[modifier | modifier le code]

Nommé en Michel Boyon, président de Radio France, décide de créer un programme à destination des jeunes auditeurs, constatant le vieillissement de l'auditoire des stations publiques. En , il met en place une cellule de réflexion nommée Mission Alpha2. Réunis autour d’Olivier Nanteau (producteur à France Inter), Marc Garcia, 'Joël Pons', Gilles Carretero, Jean-Charles Aknin, Romain Beignon, Sophie Coudreuse collaborent à la conception d’une radio dédiée aux publics jeunes. Joël Pons proposera le nom de cette radio : Le Mouv'.
À la suite de cette phase de conception, les travaux de maquettage débutent en , notamment au studio 109 de la Maison de Radio France. Le , est créé Le Mouv' à Toulouse, sur la fréquence de la station locale de Radio France à Toulouse (ex FR 3), qui disparaît en laissant ses locaux à la nouvelle station. La naissance de cette station est alors contestée par de nombreuses personnes, qui doutent de la cohérence du projet et des moyens de le financer.

1997-1999 : développement difficile[modifier | modifier le code]

Basée à Toulouse du  jusqu'en  où elle s'installe à la Maison de la Radio à Paris pour laisser ses locaux à France Bleu Toulouse3, elle diffuse ses programmes dans la plupart des grandes métropoles régionales y compris Paris, depuis décembre 2001.
Première station entièrement numérique du service public, elle propose à ses débuts un programme musical éclectique, offrant une grande place aux musiques électroniques, et entrecoupé de rubriques d'information pratique. Rapidement, le CSA dégage 16 nouvelles fréquences au Mouv’ dans des villes de taille moyenne (AgenAngoulêmeChartresÉvreuxGapMoulinsNiortPoitiers...).
À partir de 1998, elle obtient cinq nouvelles fréquences : AngersNeversOyonnaxTroyesChalon-sur-SaôneValence. Des débuts difficiles en 1998, dans les villes où elle émet, la station ne semble pas rencontrer son public. De plus, sa couverture est limitée à quelques villes en milieu rural pour la plupart ; la station ne peut faire le poids face aux grandes radios privées destinées aux jeunes. Les dirigeants de Radio France s'interrogent sur la viabilité de la station.

1999-2005 : changement de stratégie, Le Mouv' trouve son public[modifier | modifier le code]

En 1999, le Mouv' change de stratégie. Sous l'influence de Marc Garcia, la station se dote d'un nouveau logo et adopte une programmation rock, format abandonné par les réseaux jeunes, notamment Fun Radio qui en a fait son fonds de commerce, quelques années plus tôt. Elle adopte également une grille plus stable, avec des rendez-vous à heure fixe. Ce renouveau semble porter ses fruits puisque, rapidement, le Mouv' dépasse les quatre points d'audience cumulée dans son fief, Toulouse.
En 2000, Jean-Marie Cavada, président de Radio France, lance le "Plan Bleu", un vaste programme de réorganisation des fréquences du service public. Constatant que le public potentiel du Mouv’ se trouve dans les grandes villes universitaires, Radio France réattribue au Mouv’ la plupart des fréquences du réseau FIP, qui conserve une audience faible dans les grandes villes. Par ailleurs, le Mouv' perd ses fréquences dans les zones rurales, au profit du réseau de stations locales de Radio France, qui est renommé France Bleu à cette occasion. Le Mouv' est finalement présente à AjaccioAngersBrestLilleLyonMarseilleNantesRennesToulouse et Valence. Sa couverture est ainsi doublée.
Le  Radio France obtient pour le Mouv' une fréquence à Paris. Cette fréquence, qui diffuse France Musique, représente un "doublon" avec le 91.7 MHz. Des tests techniques ont permis de la dégager pour un autre programme. Cette arrivée est contestée par des stations privées qui voient arriver un concurrent potentiel, notamment la radio parisienne Ouï FM. Elles dénoncent la possibilité de préemption donnée par la loi à la radio publique. Les radios privées mettent en cause les programmes du Mouv' qui, selon eux, ne remplissent pas une mission de service public, tant au niveau de la musique que des programmes parlés.
Marc Garcia devient la même année directeur et met en place une nouvelle stratégie et une nouvelle démarche éditoriale, symbolisées par un slogan, « L'esprit Rock ».
Frédéric Schlesinger est recruté par Radio France et nommé directeur fin 2003, sur la proposition de Marc Garcia à Jean-Marie Cavada alors président de Radio France. Malgré un réseau limité à 17 fréquences, le Mouv'4 rencontrera alors rapidement un public exigeant et apparaîtra dans les sondages nationaux pour la première fois de son histoire en 2004, avec plus de 1 % d'audience cumulée. La même année et à la demande de la direction du Mouv' Radio France décide d'installer une antenne de la radio à « l'esprit rock », à Paris.
En 2005, le réseau à destination des publics « jeunes » dépassera 1,3 % d'audience cumulée nationale, près de 700 000 auditeurs5. Après seulement deux ans de présence dans la capitale, Le Mouv' rencontre également son public à Paris6.

2005-2008 : développement du nombre de fréquences[modifier | modifier le code]

En Frédéric Schlesinger est nommé directeur délégué de France Inter7. Stéphane Ramezi lui succède avant de rejoindre en 2008 la direction des éditions multimédias de Radio France.
Dans le cadre du plan FM 2006, des fréquences sont mises progressivement en service à partir de 2007 à BesançonBordeauxCaenCannesCarcassonneDijonLimogesAmiensLorientMontpellierNiceReimsRouen et Tours.

2008-2013 : audiences en dents de scie et incertitudes[modifier | modifier le code]

Fin 2008, Hervé Riesen, ancien animateur du Mouv’ devenu responsable de Couleur 3 en Suisse, est nommé directeur de la radio. Il annonce une diminution de la part de musique dans la programmation, passant de 90 % à 70 % du temps d'antenne. Il déclare également que la cible de la radio est désormais les 18-30 ans et qu'elle va diversifier sa programmation musicale8.
L'audience en dents de scie de la radio retrouve momentanément 1 % d'audience cumulée sur la période de janvier à  avant de disparaître durablement du sondage de l'institut de référence Médiamétrie. En Jean-Luc Hees, PDG de Radio France, annonce le déménagement de la radio à Paris, à cause d'une part de marché trop faible de 0,7 %. Cet événement marque la fin d'une radio publique décentralisée9.
En Hervé Riesen est remplacé par Patrice Blanc-Francard[réf. nécessaire].
Le , la station accueille l'équipe de Groland.con pour une journée Groland. La station prend le nom de « Gromouv' » à l'occasion de cette journée10.
Pour la rentrée 2013, le Laura Leishman Project et la Morinade seront programmés uniquement une fois en fin de semaine. Les deux animateurs seront en parallèle à France Inter11.
Les audiences du Mouv’ de l'année 2012 étaient de 215 000 auditeurs, soit 0,4 % d'audience cumulée, avec 31 émetteurs couvrant une population potentielle de 22 millions d'habitants.
Dans son rapport annuel de l'année 201212, publié en , le CSA considère le Mouv' comme une radio « généraliste à dominante musicale » et estime que le changement fréquent de ligne éditoriale nuit à son audience, tout en préconisant à Radio France de déterminer et de stabiliser une ligne éditoriale pour permettre à la radio de regagner des parts de marché.
Selon Radio Actu13 et Les Échos14,15, l'audience du Mouv' au 1er trimestre 2013 serait de 0,3 % en cumulé, soit 160 000 auditeurs, pourcentage proche de la marge d'erreur de Médiamétrie, l'audience a diminué de 0,1 % par rapport à 2012. La réorganisation des programmes en  n'a pas encore été prise en compte. La meilleure audience de la radio fut en 2004 avec 1,3 % d'audience cumulée et depuis 2009, le Mouv' n'a pas eu d'audience égale à 1 % et diminue depuis.
D'après les Échos16, le budget du Mouv’, en 2013, est de 17 millions d'euros, représentant 2,6 % du budget de Radio France et la radio emploie 30 permanentes et 70 cachetiers.

2013-2015 : redéfinition de la ligne éditoriale[modifier | modifier le code]

En Arthur, le patron de OÜI FM, propose à Radio France de fusionner Le Mouv' avec sa station. Toutefois, Joël Ronez refuse cette proposition en annonçant que « le service public n’est pas à vendre ni à brader. Il n'est pas un réservoir de fréquences à destination des entreprises privées désireuses de progresser »17,18.
En , dans le cadre d'une nouvelle redéfinition de sa ligne éditoriale, voulue plus musicale, la direction du Mouv', afin de retrouver des auditeurs, décide de se séparer de Daniel Morin, de Frédéric Bonnaud et de Philippe Dana.
Bruno Laforestrie dirige l'antenne depuis le 19 avec l'objectif de porter son audience cumulée à 1 % avant la fin de l'année 2016.
Entre le 1er janvier et le , l'antenne n'a diffusé que de la musique, sans la moindre intervention d'animateur ou chroniqueur. Il n’y a eu que quelques flashs d'actualités et une seule émission spéciale de 35 minutes, diffusée le vendredi  concernant l'attentat contre Charlie Hebdo20.

Depuis 2015 : changement de nom, nouveau départ[modifier | modifier le code]

Radio France a déposé les marques « Mouv' » et son nouveau slogan « Mouv' on it » à l'INPI le 21,22.
Le , Le Mouv' change de nom pour devenir « Mouv' »23,24, avec l'objectif de réunir plus de 500 000 auditeurs avant 25. Par la même occasion, la radio propose une nouvelle grille de programmes centrée sur le hip-hop et la culture urbaine et lance une nouvelle version de son application sur IOS et Android26.
Dans le rapport de la Cour des comptes publié en  à la suite du mouvement social de Radio France de mars - , en pointant les informations suivantes27 :
  • la radio n'a jamais atteint sa cible, c'est-à-dire une audience de 1,5 % en 2009 ;
  • l'âge médian est passé de 28 ans en 2009 à 34 ans en 2013, probablement les mêmes auditeurs de 2009 qu'en 2013, et la radio est destinée à un public de 20-35 ans ;
  • les coûts directement affectés aux programmes ont presque doublé, passant de 4,5 millions en 2004 à 8,7 millions en 2013 (soit une augmentation de 93 %) ;
  • la masse salariale entre 2004 et 2013 est stable en CDI et CDD en ETP (Équivalent Temps Plein), mais les dépenses relatives aux cachets et piges (2,7 millions d'euros) ont été multipliées par 3,7 entre 2004 et 2013, il y a douze rédacteurs en 2013 ;
  • en 2013, il y a eu 820 000 visiteurs mensuels sur le site web de la radio, et près de 4 millions de téléchargements de podcasts ;
  • la Cour des Comptes considère qu'essayer de faire un « France Inter des jeunes » fut une des causes de l'échec de la radio ;
  • elle préconise de statuer sur le sort du Mouv' avant la signature du COM (Contrat d'Objectifs et de Moyens) de 2015 à 2019 ;
  • elle critique le changement fréquent des stratégies au fil des années faisant perdre des auditeurs tout en augmentant les coûts ;
  • elle préconise, en cas de non-évolution de l'audience, de transformer la radio FM en webradio ou bouquet de webradios.
Alors que les audiences du 1er trimestre 2015 montrent une légère amélioration, passant de 0,4 % à 0,6 %, le nombre de consultations du site internet de la radio a chuté de 22 % pour la même période et de plus de 50 % entre  et , d'après OJD28,29.
Lors de l'audition de Mathieu Gallet au Sénat par la commission de la Culture le , le directeu
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